À travers les nombreux clients dont nous coachons les finances, nous constatons trop souvent l’absence de ces 5 bonnes pratiques. Les connaissez-vous ?

1. Connaissez vos charges fixes

Qu’on soit indépendant ou salarié il est toujours important d’avoir une excellente connaissance de ses charges fixes mensuelles.

A priori, on a souvent tendance à les minimiser et quand on commence à en faire la somme, on peut atteindre des ratios de charges fixes supérieurs à 70% des charges totales. A ce stade, il est alors normal de se sentir “étouffé” par le poids de ces charges.

Pour corriger la situation, il faut parfois être capable de remettre en cause un train de vie inadapté à ses revenus.

2. Mensualisez toutes les dépenses (autant que possible)

Votre salaire est mensuel, vos dépenses doivent aussi l’être. Mensualisez le maximum : Impôts (sur le revenu, taxe habitation, taxe foncière), primes d’assurances, charges de copropriétés… dont les échéances ne sont pas toujours mensuelles.

On est parfois tenté de repousser certaines échéances pour faire face à des difficultés financières ponctuelles, ou au prétexte de ne pas vouloir “avancer” de l’argent à l’état ou à certains fournisseurs.

Dans le cas où vous provisionnez bien ces charges sur des livrets bancaires, c’est déjà une bonne chose, mais cela nécessite une grande rigueur. D’une part, vous devez veiller à provisionner régulièrement pour couvrir les charges que vous anticipez, mais d’autre part, vous devez résistez à la tentation de ne pas utiliser cet argent à d’autres fins !

Mensualiser TOUTES ses charges fixes nous parait être la solution optimale. Cela vous évite une charge mentale inutile et vous met face à votre réalité financière le plus tôt possible (et pas au mois de décembre, quand c’est le moment de financer les fêtes de fin d’année).

3. Mettez de côté au moins 10% de vos revenus chaque mois.

Comme on l’a dit précédemment l’épargne est un amortisseur essentiel à votre stabilité financière.

Il faut bien comprendre que le taux d’épargne importe plus que le montant que vous épargnez, et ne dépend donc pas de vos revenus.

Si vous épargnez 70€ sur des revenus de 1000€ par mois, cela représente un taux d’épargne de 7%.

C’est bien plus vertueux et cela aura beaucoup plus d’impact à long terme pour vous que pour celui qui a des revenus de 5 000€ et qui ne parvient à épargner que 150€ (soit un taux d’épargne de 3%).

Malgré tout, si vous avez des revenus élevés et que vous n’arrivez pas à épargnez, vous n’êtes pas à blâmer pour autant. On constate souvent que notre train de vie s’adapte rapidement à nos revenus. Mais la capacité à faire des économies se travaille !

Cela demande quelques efforts pour “casser” la consommation routinière dans laquelle vous avez pu vous installer, afin de retrouver une capacité d’épargne qui vous permettent de réaliser vos projets de dépenses ou d’investissement.

4. Gérez vos finances avec un véritable budget prévisionnel

Vous vous en doutez, nous préconisons la construction d’un budget mensuel et un suivi régulier des dépenses réelles par rapport au budget prévisionnel (une fois par semaine suffit). C’est un outil indispensable pour réconcilier votre compte en banque et votre vie. Et c’est bien sûr ce à quoi nous formons nos clients.

L’expression “suivre ses comptes” traduit le fait de “subir” la situation. Si vous vous contentez de regarder ce que vous avez dépensé en fin de mois sans avoir défini d’objectif au préalable, il est trop tard : vous risquez d’être en déficit budgétaire, c’est à dire d’avoir consommé plus que vos revenus vous le permettent. 

Et plus vous accumulez les déficits budgétaires, plus il est difficile d’y pallier par la suite, c’est un cercle vicieux vers une première dette, puis les intérêts qui s’accumulent jusqu’à former un endettement excessif.

Le travail de prévisionnel ne vous permet pas seulement de viser l’équilibre entre vos dépenses et vos revenus, c’est l’occasion de vous fixer des objec

5. Faites de votre banquier un allié

Nous vous conseillons d’entretenir une relation saine et régulière avec votre banquier. Vous penserez peut-être que tomber sur le bon conseiller bancaire relève plus d’un coup de chance que d’un choix de gestion, mais nous ne sommes pas vraiment d’accord.

Vous devez voir votre banquier comme un fournisseur de services (financiers en l’occurrence), un véritable partenaire avec qui vous pouvez entretenir une communication franche et utile, au service de votre situation financière.

Votre banquier sera ainsi plus enclin à vous proposer des solutions des financements adaptées à des situations financières plus tendues.



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